Ma vie Ma gueule est une comédie dramatique. Agnès Jaoui incarne une héroïne farfelue dans le film posthume de Sophie Fillières. Sa prestation compense en partie les faiblesses de cette fiction extravagante.
Les graines du figuier sauvage est un drame. Éblouissant, cet hommage aux jeunes filles qui mettent actuellement leur vie en danger en se rebellant dans leur pays a connu un destin peu commun avant de nous parvenir, tandis que son réalisateur a pris beaucoup de risques en fuyant l’Iran de façon héroïque : raison de plus pour s’y précipiter !
Ni chaines, ni maîtres est un drame, historique. Après une saisissante exposition des horreurs d’un système dont la France a amplement profité, le film sombre dans un académisme qui en atténue le propos et suscite un ennui poli.
Beetlejuice est une comédie, fantastique. Subversif, intelligemment conçu, tout en demeurant un sommet de baroque délirant, « Beetlejuice » est donc une oeuvre à ranger aux côtés des plus subtils des films de Burton. Un vrai délire voire démentiel !
Beetlejuice Beetlejuice est une comédie, fantastique, épouvante. Pour le reste, Burton fait merveille à la mise en scène, favorisant les effets spéciaux à l’ancienne, divertit et fait beaucoup rire – il ose même refaire danser Jenna Ortega de façon délirante comme dans la série « Mercredi » – tout en se montrant audacieux et en mettant en avant son amour des personnages abîmés ou fêlés : une suite très réussie.
Langue étrangère est une comédie dramatique. En laissant les deux adolescentes s’aimer à tâtons, le film déjoue le cliché du coup de foudre juvénile et s’adapte intelligemment aux rythmes et aux doutes qu’impliquent la naissance d’un amour lesbien pendant l’adolescence.
Blink Twice est un thriller. Un petit cauchemar méchant et même un peu drôle, qui rattrape ses faiblesses (des effets faciles et des ficelles un peu grosses) avec quelques idées et scènes diaboliquement terrifiantes.
Le procès du chien est une comédie. Finalement, la mise en scène explore peu l’horizon burlesque qu’ouvre en principe la présence de l’animal dans le cadre policé du procès.
Le fil est un drame. Daniel Auteuil s’attaque avec réussite au film de procès. Traité ici comme un instrument de sondage de l’âme humaine, « Le fil », par son issue sidérante, une fin brève, claire, tranchante, qui contraste avec le temps long de l’instruction et de la recherche de la vérité — nous laisse abasourdis.