Frères est un drame. Ce que raconte le réalisateur Olivier Casas, c’est d’abord la relation fusionnelle entre ces deux frères, qui persiste des décennies plus tard. Et l’alternance entre les scènes d’enfance et les scènes à l’âge adulte apporte beaucoup de souffle à cette histoire d’amour inconditionnel.
Back to Black est un biopic – drame – musical – romance. Il y a des moments intenses et de bravoure. Marisa Abela se font dans son personnage. Lumineuse, elle apporte une humanité folle à cette femme complexe. Elle fait partie malheureusement du club des 27.
N’avoue jamais est bonne comédie. Avec « N’avoue jamais », Ivan Calbérac signe un vaudeville sans surprise mais réjouissant, pimenté par de jolis numéros d’acteurs. André Dussolier, Sabine Azéma et Thierry Lhermitte tous les trois sont parfaits ! On passe un agréable moment.
Ici et là-bas est une bonne comédie. La première qualité de ce long-métrage est de ne pas chercher à prêcher des convaincus, mais d’insuffler réflexion et apaisement avec humour et bienveillance. Ça fait du bien.
Civil War est d’action, thriller. D’un réalisme sidérant et percutant dans les scènes de combat, le film se garde de choisir son camp, préférant s’intéresser à ses héros, des journalistes confrontés à l’absurdité du conflit et de leur métier.
Borgo est un drame. Ce film immerge le spectateur dans cette prison pas comme les autres, avec ses codes et ses propres règles. Les scènes carcérales sont fascinantes, parfois drôles, d’une justesse saisissante.
Rosalie est une drame, romance. Outre d’excellentes partitions dans les seconds rôles – Benjamin Biolay, Guillaume Gouix, Gustave Kervern… – Le film bénéficie de l’interprétation de très haut niveau de ses deux têtes d’affiche : Benoît Magimel, remarquable de blessures intériorisées, et Nadia Tereszkiewicz, qui gagne le pari de nous faire oublier la barbe de l’héroïne pour nous séduire avec ses désirs, de liberté notamment.
Nous, les Leroy est une bonne comédie. Entourés de deux jeunes acteurs parfaits, Charlotte Gainsbourg et José Garcia sont magnifiques. Un film sincère et tendre.
Et plus si affinités est une bonne comédie. Si le film commence en douceur, il instaure ensuite un délicieux malaise et les dialogues, écrits au scalpel, sont à hurler de rire. Dans ce huis clos, Bernard Campan et Isabelle Carré offrent de très grands numéros.
Quelques jours de plus est une comédie dramatique. Si l’intrigue repose sur un prétexte romantique, ce film sonne très juste et très humain sur l’accueil des sans-papiers.