Salem est un drame. Multipliant les métaphores religieuses chaotiques et s’encombrant d’effets de mise en scène superflus, Salem, dans sa dimension fantastique, tire vers le caricatural.
Memory est drame. Film certes sombre par moments, Memory multiplie les séquences lumineuses et offre un final absolument incroyable, en contant l’histoire de ces deux laissés-pour-compte en apparence en opposition, l’un tâchant de retrouver sa mémoire, l’autre faisant tout pour oublier son passé… (…) Un grand film.
Green house est thriller. Un film pas exempt de défauts (la conclusion un peu décevante et certaines scènes à la limite du crédible), mais dont le rythme lent et la pudeur de la mise en scène parviennent à refléter la cruauté du piège dans lequel s’est mis elle-même sa protagoniste.
Marcello Mio est une comédie. Malgré une inspiration certaine derrière son scénario, qui voit l’actrice en pleine crise d’identité réincarner son père disparu, le film du Français ne dépasse pas le vaudeville mondain.
Colocs de choc est une comédie. Derrière un titre déplorable se cache une agréable comédie, de facture conventionnelle certes, mais qui se propose d’appréhender la maladie d’Alzheimer comme vecteur d’émancipations personnelles et de réconciliations familiales.
Furiosa : une saga Mad Max est un film d’action, de science fiction. Une incroyable succession de courses-poursuites dans le désert. Des séquences absolument ahurissantes, telles qu’une cavalcade motorisée de 15 minutes mettant en scène un camion-citerne géant et des motos, ou l’attaque d’une mine par des centaines de véhicules lourdement armés.
Chien blanc est un drame. L’histoire, qui interroge le racisme et ses racines, est très forte. Malheureusement, le traitement manque de finesse et peine à émouvoir.
Reines est un drame. Reines est un road-trip sous tension, féminin et féministe. Porté par trois actrices formidables – notamment Nisrin Erradi, à la présence inquiétante et électrique -, ponctué de quelques notes d’humour, ce film d’émancipation secoue par sa fougue. Jusqu’à un final plein de poésie.
Comme un lundi est une comédie. Si le film parvient à convaincre lorsqu’il s’abandonne à une forme de nonsense presque outrancier, il ne réussit guère, dans la seconde moitié, à surmonter le manque d’originalité de son conte moral.