Une fille facile est une comédie dramatique. Étude de la beauté et de la sexualité comme armes de progression sociale en milieu tempéré, ce film de vacances gorgé de désir est une remise à zéro des compteurs pour retrouver le goût des premières fois et l’envie d’avoir envie.

La vie scolaire est une comédie dramatique. Je m’attendais à beaucoup mieux… aidé d’une artillerie comique ici hélas plutôt laborieuse, le film prend à rebours les clichés attachés à ce genre d’établissement et à sa cité environnante… servit par un scénario assez classique mais bien mince.

Dora et la cité perdue est un film d’aventure. La petite exploratrice grandit mais reprend, avant d’entrer au lycée, une dose d’aventures du côté du Pérou. (…) De quoi satisfaire les jeunes fans de Dora, qui passeront outre le ton bêtifiant du doublage français. Un régal familial.

Les baronnes est un thriller. Un polar classique, astucieusement mis au goût du jour et de l’égalité revendiquée par les femmes. Un film nerveux, violent et parfaitement mis en scène.

Thalasso est une comédie loufoque. La plongée de ces deux monstres médiatiques, jouisseurs invétérés et sales gosses, dans une cure de remise en forme, est prétexte à des situations drôles, même si le scénario finit par tourner à vide. Tous les ingrédients pour en faire une pépite déjantée sont là, mais … dommage

Roubaix, une lumière est un thriller. Ce film offre surtout des performances d’acteurs exceptionnels, Roschdy Zem en tête, et le couple fébrile formé par Léa Seydoux et Sara Forestier. Un crime sordide, une oeuvre aussi noire qu’humaniste, c’est pesant et pourtant captivant de bout en bout.

Once upon a time in Hollywood est une comédie dramatique. Un scénario plein d’humour, de nostalgie et de suspense, une reconstitution phénoménale du Los Angeles de la fin des années 60, une manière inouïe de mélanger personnages fictifs et réels, de grands comédiens – Al Pacino est aussi de la partie – formidablement utilisés à contre-emploi : quel film virtuose !

Perdrix est une comédie. C’est drôle – si l’on aime le nonsense bien sûr – touchant et enlevé, même si le rythme et la surprise de départ créée par la tonalité du film ont tendance par la suite à s’émousser. Il est cependant porté par la grâce de ses deux acteurs principaux qui se sont fondus avec un merveilleux naturel dans cet univers singulier.

Je te promets d’être sage est une comédie. Une gentille comédie, originale moins par son scénario que par le cadre où évoluent les personnages, et par l’interprétation de Léa Drucker, qui s’en donne à coeur joie dans le registre caractériel.

La grande fille est un drame. Un film de costumes au demeurant très classique. Peut-être un peu trop pour ceux qui regretteront son rythme monocorde. Et pourtant, le propos féministe sous-jacent que portent ses deux héroïnes en fait un film on-ne-peut-plus moderne. Cette grande fille étrange mérite donc le détour…