Le chant du loup est un drame. S’il n’y a rien à contester sur le plan visuel (les moyens sont là), le scénario est truffé d’incohérences, le rythme est mou et les enjeux dramatiques, finalement, sont assez pauvres (la résolution finale flirte avec le ridicule).

Grace à dieu est un drame. Ce film n’est pas un film ivre de colère. Il est fort, éclairant, responsable, pas antireligieux, terriblement émouvant. On est sidéré devant la puissance de son propos, la fluidité de sa narration, la précision de son écriture en constante mutation, passant du journal intime avec voix off au polar captivant puis au mélodrame poignant. Où s’illustrent les acteurs, exceptionnels. Ce film est magistral et important.

Atlia : Battle Angel est une science fiction. Visuellement époustouflant, ce manga suit la quête d’identité, tonitruante et émouvante, d’une héroïne mi-femme mi-robot qui, grâce à la technique de la capture de mouvement et à ses immenses yeux de chat, garde toute son humanité face à une troupe d’affreux Frankenstein de fer armés jusqu’aux dents. Du grand spectacle ambitieux.

La favorite est un drame historique. La conviction des comédiennes (toutes excellentes), nous guide dans un film expressionniste, mais dont la force émotionnelle finit par s’évanouir devant tant d’exploration forcée d’une pseudo-virtuosité.

Une intime conviction est un thriller judiciaire. Un film sur la présomption d’innocence d’une grande intelligence. Un thriller haletant sans artifice, plonge les spectateurs dans les arcanes du système judiciaire français. Olivier Gourmet incarne brillamment Eric Dupont-Moretti, avocat de la défense et Marina Foïs épatante.

Nicky Larson et le parfum de cupidon est une comédie policière. Très librement inspirée d’un manga diffusé à partir de la fin des années 1980, cette comédie joue à démarrer lentement pour mieux faire rugir le turbo auquel sont habitués les fans de l’univers de Lacheau et sa bande. Un film à la fois drôle et stylé …

My beautiful boy est un drame familial. Le duo père-fils est formidablement porté par un Steve Carell poignant et un Timothée Chalamet à fleur de peau. Un long-métrage parfois dur, intense et militant. Ce film montre le calvaire d’une famille impuissante face à un fils accroc à la drogue… douleur, espoirs, rechutes, un cycle infernal.

Qu’est-ce qu’on a encore fait au Bon Dieu ? est une comédie. Après un démarrage laborieux, la comédie populaire affûte ses gags et se pare d’un discours sur la France, à un tournant de son histoire, des plus apaisants. La mécanique dramatique et vaudevillesque bien huilée fonctionne sans trop de ratés. Bref moins surprenant que le premier…