Glass est un film fantastique. Ce film a des ambitions évidentes et excitantes, mais aussi de grosses lacunes en terme d’écriture, et ne parvient jamais à donner du sens et de l’ampleur à la rencontre de ces trois personnages hors-normes… Un affrontement ultime entre les trois protagonistes qui devrait ravir les fans de la première heure, malgré une seconde partie qui peine à trouver de la cohérence mais sauvée par un twist final de haute volée.
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Creed II est un film d’action dans le milieu de la boxe. Le capital de sympathie pour les personnages demeure, mais le script enfile les clichés sur la filiation et ne suscite jamais l’engouement. La faute à des formules et archétypes usés dont on connaît toujours le dénouement et le destin.
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Edmond est une magnifique comédie dramatique. Une comédie élégante et drôle, servie par un casting à l’enthousiasme communicatif. Une fable charmante, drôle et colorée, sur les aléas de la création. Ça bouge, ça virevolte, c’est drôle, c’est piquant, les dialogues sont exquis, la mise en scène est folle, le casting est réussi, tout ça au rythme du boléro de Ravel, c’est ça… c’est un chef doeuvre ! Rostand en jeune auteur naïf, joué par un Thomas Soliveres, tout en légèreté et fraîcheur. Autour de lui, il y a toute une sacrée troupe, de personnages hauts en couleur qui en font trop, et le comédien star de l’époque, Coquelin, un Olivier Gourmet truculent.
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Les invisibles est une comédie. Au départ, un sujet fort qui mérite de se retrouver dans la lumière pour nous ouvrir les yeux sur le sort terrible de ces femmes. Au final, une baudruche gavée de bons sentiments confinant à la complaisance qui retient l’attention uniquement pour les mauvaises raisons. Très, très dommage.
Un beau voyou est une comédie policière. Une comédie policière dont le scénario sophistiqué et les dialogues narquois font immédiatement mouche, tout autant que la mise en scène alerte et référencée. Un jeu de chat et de la souris entre flic et filou, où l’on se plaît évidemment à être du côté du second plutôt que du premier. Charles Berling et Swann Arlaud forment le duo drôle et délicat de cette comédie policière aérienne et audacieuse. Une bonne surprise !
Qui a tué Lady Winskley est une comédie policière. Une comédie policière, feutrée, lorgne du côté d’Agatha Christie. Elle manque un peu trop de relief et de rythme, mais distille un charme teinté d’humour, sympathique.
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Bienvenue à Marwen est un drame. Ce film pointe l’ambivalence fondamentale de l’imaginaire, qui peut tout autant se révéler une contrefaçon qu’un refuge pour les désirs singuliers et hors norme. Le va-et-vient systématique entre la réalité et le monde fantasmé lasse. Reste la fable d’actualité sur une Amérique infectée par la violence machiste, des fulgurances de mise en scène et le trouble esthétique de la performance capture mêlée aux changements d’échelle.
Undercover – Une histoire vraie est un drame. En adaptant une histoire vraie des années 80, ce film pose un regard puissant sur l’Amérique contemporaine et livre une nouvelle oeuvre coup de poing marquée au fer de sa personnalité. Ce film policier d’une noirceur considérable, est pourtant traversé de quelques éclairs de lumière, dont l’ultime nécessite de rester jusqu’au bout du générique final.
Premières vacances est une mauvaise comédie. Il n’y a rien à tirer de ce scénario, ce nanar de plus !
Au bout des doigts est un mélodrame. Une histoire simple et cousue de fil blanc à laquelle la musique classique apporte un supplément d’âme assez bienvenu. Même si la musique est bonne, le scénario en plomb brise le rythme de ce qui reste une divertissante réflexion sur la persévérance et la transmission.
